Durant ces dernières semaines, nous avons vu passer sur notre annuaire immobilier 2.0 plusieurs appels à projets de particuliers souhaitant vendre leur bien en viager. Il nous a donc semblé intéressant d’approfondir notre découverte du viager en vous présentant l’essentiel à connaître sur sa fiscalité pour l’acheteur.

Les grands principes à connaître avant d’acheter en viager

Le viager, c’est une modalité de cession d’un bien immobilier comportant forcément, pour être juridiquement valide, un caractère aléatoire. Cet aléa, c’est bien sûr la date du décès du vendeur, qui détermine la rentabilité de l’opération… ou non. Mais l’achat d’un logement en viager n’est en aucun cas une « niche ». Aucune déduction fiscale n’est possible sur la rente servie chaque mois au vendeur, le crédirentier. Si votre objectif principal est la défiscalisation, autant vous le dire d’emblée : le viager n’est pas fait pour vous.

La fiscalité de l’acheteur d’un bien en viager occupé

On parle de viager occupé lorsque le crédirentier conserve la jouissance du bien immobilier. Au niveau fiscal, votre situation est assez proche d’une relation classique propriétaire/locataire… sauf que vous lui versez chaque mois une rente, au lieu d’encaisser un loyer !
C’est le vendeur qui continue d’assumer toutes les charges locatives, comme la taxe d’habitation et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, sauf mention contraire dans l’acte notarié. Tant que le crédirentier occupe le logement, il paie aussi la taxe foncière. Si vous êtes assujetti à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), vous déclarez la valeur vénale du logement, diminuée d’un abattement correspondant à la valeur du droit d’usage et d’habitation.

La fiscalité de l’acheteur d’un bien en viager libre

Le viager libre, c’est l’achat en viager d’un bien dont vous possédez la jouissance, pour y résider ou le louer à quelqu’un d’autre. Dans ce cas, c’est à vous que revient le paiement de la taxe foncière, voire de la taxe d’habitation si vous l’occupez à titre de résidence principale ou secondaire. En revanche, vous n’avez pas de revenus fonciers à déclarer, puisque vous continuez de verser une rente au vendeur. Vous pouvez inscrire au passif de l’IFI la valeur capitalisée des rentes servies.

En résumé, l’achat d’un bien immobilier en viager peut être un investissement judicieux, à condition que votre motivation essentielle ne soit pas la défiscalisation. Ceci explique pourquoi autant d’acheteurs sont en réalité des professionnels, ou des particuliers qui possèdent déjà des capitaux très confortables. Leur stratégie consiste souvent à acquérir plusieurs biens en viager, à la suite d’une analyse financière très poussée, afin de diluer les risques et de garantir la rentabilité de l’opération à terme.

Vous souhaitez contacter un agent immobilier ou un notaire spécialisé dans le viager pour préparer votre projet ? Alors, n’hésitez pas à trouver le professionnel qu’il vous faut sur Entrebien.

L’équipe Entrebien – Annuaire immobilier 2.0

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